Films byTexts by Omar al-Qattan
Article FR EN
17.03.2021

I would like to define the intricate relationship between my cinematographic language and the prevalent political language. The prevalent political language aims at determining a harmony of concrete interests. It is a uniform language that emphasizes the difference between what is similar and what is different within a very precise geographical and economical area. On the other hand, my cultural action, and not cultural language, aims at liberating spaces where everyone can be moved, can rediscover the real nature of things, marvel at the world, think about it and immerse oneself in the world of childhood. Finally, politics excludes the imaginary, unless it can be used for ideological or partisan ends. But my films’ cultural world is made up of both reality and the imagination, both of which are vital to the creation of my films. It is like a child’s quest for identity: he or she needs these two levels – reality and dream – to approach life in a balanced and non-schizophrenic way.

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17.03.2021

[J]e voudrais définir la relation complexe qui existe entre mon langage cinématographique et le langage politique dominant. Le langage politique dominant vise à déterminer une harmonie d’intérêts concrets. C’est un langage uniforme qui souligne la différence entre ce qui est similaire et ce qui est différent dans une zone géographique et économique très précise. D’autre part, mon action culturelle, et non le langage culturel, vise à libérer des espaces où chacun peut être ému, peut redécouvrir la nature des choses, s’émerveiller du monde, y penser et s’immerger dans le monde de l’enfance. Enfin, la politique exclut l’imaginaire, à moins qu’il ne puisse être utilisé à des fins idéologiques ou partisanes. Mais le monde culturel est constitué à la fois de réalité et d’imagination, deux éléments essentiels à la création de mes films. C’est comme une quête d’identité pour un enfant : il a besoin de ces deux niveaux – réalité et rêve – pour aborder la vie d’une manière équilibrée et non schizophrénique.

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17.03.2021

Khleifi a réussi à incorporer au cinéma certains aspects de la vie des femmes palestiniennes. Il prend soin de laisser les forces de Farah et Sahar émerger lentement, même si c’est à un rythme qui risque de perdre le grand public qu’il mérite. Il déçoit délibérément les attentes suscitées en nous par le film commercial (intrigue, suspense, drame), en faveur d’un langage de représentation plus innovant et, du fait de sa congruence avec son matériel irrégulier et excentrique, plus authentique.