Il faudra pourtant bien un jour rendre la place à Andy Warhol qui est la sienne, celle d’un pionnier du cinéma. L’inventeur brouillon et généreux qui en très peu d'années – quatre, cinq – d’une activité boulimique, enthousiaste, entièrement nourrie par l’évidence et la simplicité du désir et de rien d'autre, a recréé à son propre usage tout un univers de cinéma, dans sa pratique concrète comme dans sa cosmogonie, imposant qu’on pourrait réinventer toujours, tout le temps, toutes les règles du cinéma.