Het geheel van de film – de bekende acteurs, de gedragen vertolkingen, de berekende ambitie, de historische inzet, de monumentale uitstraling; gesigneerd door de filmgrootmeester Scorsese – moet bij het publiek vooral een magistraal beeld van cinema als gedistingeerde kunstvorm oproepen. Als filmisch product beantwoordt Killers aan een totaalbeeld van cinema, zonder losse eindjes en vakkundig dichtgemetseld; er ontbreekt niets aan. Scorsese schotelt ons een volkomen verzadigde filmische ruimte voor, zonder perspectieven of vluchtlijnen, behalve dan de werkelijke corridor naar de uitgang.

C’est donc déjà tout le génie de cette affiche de n’avoir pas choisie Anna sur un quai de gare, ou pire encore : Anna accompagnée d’un amant d’un soir, d’une mère, ou d’un ex-mari, comme ces horribles affiches actuelles qui mettent artificiellement en scène une chaîne de personnages autour d’un personnage central : Anna n’a pas besoin d’eux pour faire corps. Elle est à face à nous, de tout son poids. Elle est dans le mouvement de sa réflexion, et cette réflexion l’arrête net. Elle est à un tournant de sa vie, du mouvement de sa vie, celui où l’on interroge son désir. Le train transporte ce désir de ville en ville : Essain, Cologne, Louvain, Bruxelles-Midi, Paris Gare du Nord.