Mouloud Mimoun

Catherine Arnaud, Mouloud Mimoun, 1981
CONVERSATION
17.03.2021
FR EN

“[Fertile Memory] is the result of several years of work. I made several reports in the occupied territories, but I also have to say that the film was beyond me. The Palestinian question is basically an issue of oppression: an oppression that dominates the world. I said to myself that I would be able to give the Palestinian question a new dimension by talking about the most oppressed. I thought that women would help bring out all the contradictions.”

Catherine Arnaud, Mouloud Mimoun, 1981
CONVERSATION
17.03.2021
FR EN

[C]’est le résultat de plusieurs années de travail, j’ai fait plusieurs reportages dans les territoires occupés, mais je dois dire aussi que le film m’a dépassé. Au fond, c’est quoi le problème palestinien, c’est le problème de l’oppression : une oppression qui domine le monde. Je me suis dit que c’était en parlant des plus opprimés que je parviendrai à donner une dimension au problème palestinien. J’ai pensé que la femme permettrait de faire ressortir toutes les contradictions.

A Budding Filmmaker Generates a Past With a Future

Mouloud Mimoun, 1981
ARTICLE
17.03.2021
FR EN

The source that irrigates Fertile Memory springs from two poles that constitute the foundations and permanence of the Palestinian soul: usurped land and women. Few films show daily life in the physical and temporal reality (32 years for Mrs Farah Hatoum) of the Israeli occupation. And if these films exist, their lack of credibility is such that at best, we make do with imagining the thoughts behind the gestures and gazes – the deepest dimension of which only the prism of culture will render.

Un cinéaste en germe génère un passé chargé d’avenir

Mouloud Mimoun, 1981
ARTICLE
17.03.2021
FR EN

La mémoire fertile jaillit de deux pôles qui constituent les fondements et la pérennité de l’âme palestinienne : la terre usurpée et la femme. Rares sont les films qui donnent à voir le quotidien vécu dans la réalité physique et temporelle (32 ans pour Mme Farah Hatoum) de l’occupation israélienne. Ou, lorsque ces films sont, leur non-crédibilité est telle qu’on se contente dans le meilleur des cas, de deviner les pensées qui habitent gestes et regards et que seul, le prisme de la culture, nous restitue dans leur dimension profonde.