Furusato no uta

Furusato no uta
The Song of Home

Already autumn chill is here –
Quickly with my studio comrades 
Joyously I long to work

Kenji Mizoguchi1

 

“I like to make things very simple. I am a great admirer of Mizoguchi's way of making films, which is the shortest way – as opposed to John Ford's way. He's stronger than John Ford. It's interesting to find exactly the shortest way to present an idea or a landscape.”

Luc Moullet2

 

“Hij woonde hoofdzakelijk in Kyoto, een soort van levend museum van de traditionele manier van leven, waarmee ik bedoel dat Mizoguchi voornamelijk in Japanse huizen woonde. Misschien dineerde hij zelfs nog elke avond met vrouwen in kimono. Hij was geen exotisch iemand. Hij lijkt, of leek tenminste toen ik jong was, niet zozeer een mysterieuze oosterling als wel ongeveer iemand zoals bijvoorbeeld Shakespeare, iemand die universele waarheden verkondigde, een klassiek figuur.”

Paulo Rocha3

 

« Comment parler de Mizoguchi, sans tomber dans un double piège: le jargon du spécialiste, ou celui de l’humaniste? Que ces films relèvent de la tradition ou de l’esprit, du nô ou du kabuki, cela se peut; mais qui ensuite nous enseignera la signification profonde de celles-ci, et n’est-ce pas tenter d’expliquer l’inconnu par l'inconnaissable? Que l’art de Mizoguchi soit pourtant fondé sur le jeu d’un génie personnel dans les cadres d’une tradition dramatique, c’est ce dont nous ne pouvons douter; mais en voulant alors l’aborder en termes de civilisation, et y trouver avant tout telles valeurs universelles, serons-nous plus avancés? Que les hommes soient hommes sous toutes latitudes, nous pouvions le prévoir; s’en étonner ne nous instruit que sur nous-même. Mais ces films - qui, en une langue inconnue, nous content des histoires totalement étrangères à nos mœurs ou habitudes - ces films nous parlent en effet un langage familier. Lequel? Le seul auquel doive somme toute prétendre un cinéaste: celui de la mise en scène. Et les artistes modernes n’ont pas découvert les fétiches africains en se convertissant aux idoles, mais parce que ces objets insolites les touchaient en termes de sculpture. Si la musique est idiome universel, la mise en scène aussi: c’est celui-ci, et non le japonais, qu’il faut apprendre pour comprendre ‘le Mizoguchi’. Langage commun, mais porté ici à un degré de pureté que notre cinéma occidental n’a jamais connu qu’exceptionnellement. »

Jacques Rivette4

FILM PAGE
UPDATED ON 10.09.2018