A documentary about a pilgrimage to Lourdes, undertaken by the Catholic Young Workers’ Movement in 1932.
"En vérité, il est clair que ce qui a fondamentalement dirigé le réalisateur est le souci d’imposer moins une idée qu’une sorte de substance privilégiée et, pour tout dire, une 'vision' plastique. A côté des plans intimes auxquels on a fait précédemment allusion, proches des êtres et de leur ferveur comme ils le sont aussi de I’eau bouillonnante du gave de Pau, de la voûte féerique de la grotte, de la communion distribuée aux malades, du ciboire qui s’élève ainsi qu’une oraison, et du leitmotiv des pèlerins buvant I’eau sacrée, il y a les larges plans dans lesquels s’inscrivent les foules fiévreuses, les brancards et les infirmes (saisis en plongée perpendiculaire) et surtout la nuit qu’illuminent la cathédrale, la statue de la Vierge et ces milliers de points brillants qui sont autant de flambeaux (autant de visages). Dans ces dernières images, ce qui apparaît n’est plus que la transcription ou le reflet de ce qui est – c’est la dissolution du physique dans le religieux, de la matière dans I’art."
Jacques Polet1
“Dekeukeleire’s style is sober and straightforward. Only once in a while does he appeal to a modernist or avant-garde sensibility by using high- angle shots (of crowds scattered over the squares) or low camera angles (depicting some of the procession’s participants or candle sellers against the sky). As Storck’s film on Ostend, Dekeukeleire’s city poem on Lourdes is characterized by a predilection for the sensuality of natural elements. Visions de Lourdes opens with beautiful images of clouds, the nearby moun- tains, snow, water, and even the waves of the sea, which is situated far away from this place of pilgrimage. Dekeukeleire’s camera also glides gently and sometimes restlessly along the jagged rock formations in a cave that suddenly changes into the Grotto containing a statue of the Holy Virgin.”
Steven Jacobs2