Charles Dekeukeleire, 1932
Durant cette première période, il veut être le physicien de la photogénie, durant la seconde, il en devient le chimiste. Pour ces expériences, le réalisateur est libre d’ignorer les exigences du grand public. Les films deviennent d’ailleurs de plus en plus inaccessibles à la foule, et d’autant plus accessible et jouissif seulement pour un petit cercle d’initiés. Mais une fois que ces essais lui ont permis d’acquérir une connaissance approfondie de la technologie, le cinéaste revient spontanément à la nature, à l’homme. Il revient à la rue. Non pas la rue du studio, la rue en carton, dans les studios, mais la vraie rue le fascine, là où la vie grouille sous mille formes, où elle peut être captée et filmée directement.