Kosmos

Kosmos

Up until November 2013, the Gesù convent in Brussels was home to around 250 people including a number of Roma families originating from Slovakia. Over the months leading up to their impending eviction, Ruben Desiere worked with a number of the inhabitans to create a film. Kosmos is loosely based on the book of the same name by the Polish author Witold Gombrowicz. It focuses on the family of Kevin Mroč who had been living at Gesù for three years, and also features two newcomers, Mižu Balász en Rastjo Vaňo.

EN

“It will be difficult to continue this story of mine. I don’t even know if it is a story. It is difficult to call this a story, this constant... clustering and falling apart... of elements...”

Witold Gombrowicz1

 

  • 1Witold Gombrowicz, Cosmos (New Haven, Connecticut: Yale University Press, 2005).

NL

“De positie van de film (en de maker) was duidelijk, maar fundamenteel zonder bewegingsvrijheid. De Roma die in het pand leefden, werden er op bevel van de Belgische overheid uitgezet. Zowel de maker als de personages hadden het gevoel dat hun film werd gekaapt door de inbreuk van de ordehandhavers, die zich (moeten) scharen achter het ‘er is geen alternatief’-discours dat de meest humane oplossing nodeloos bemoeilijkt.”

Bjorn Gabriels1

  • 1Bjorn Gabriels, geciteerd op de website van Avila Film.

FR

« Ruben Desiere signe un premier long métrage troublant, où fiction et réalité se confondent habilement, apportant ainsi un autre regard sur le célèbre squat le Gesù. fragments de leur vie quotidienne: la solidarité entre habitants, les chaleureuses soirées familiales autour d’un verre ou le désarroi du père face à l’absence de travail et de perspective. Mais l’inéluctable arrive vite, trop vite. L’expulsion est immédiate, on se presse pour trouver un refuge à quelques meubles, on sauve les vêtements chauds pour affronter l’hiver. Desiere, lui, est toujours aussi proche de ses personnages mais le dispositif a changé, bousculé par l’urgence du réel. Les forces de l’ordre pénètrent dans le lieu signifiant la fin du Gesù et à la colère désespérée du père répond le calme du fils. Décrivant Cosmos, Gombrowicz disait que c’était “un roman sur la formation de la réalité”. Si la fiction finit par disparaître devant le réel, Kosmos mêle adroitement ces deux éléments comme dans cette scène où, après avoir découvert le cadavre du plus urbain des volatiles, Kevin s’interroge: “Pourquoi ont-ils fait ça? Pourquoi ne nous laissent-ils pas tranquilles ? »

Léon Dupont1

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