Un cinéaste en germe génère un passé chargé d’avenir
La mémoire fertile jaillit de deux pôles qui constituent les fondements et la pérennité de l’âme palestinienne : la terre usurpée et la femme. Rares sont les films qui donnent à voir le quotidien vécu dans la réalité physique et temporelle (32 ans pour Mme Farah Hatoum) de l’occupation israélienne. Ou, lorsque ces films sont, leur non-crédibilité est telle qu’on se contente dans le meilleur des cas, de deviner les pensées qui habitent gestes et regards et que seul, le prisme de la culture, nous restitue dans leur dimension profonde.