J’ai choisi une phrase du livre de Helmut Färber à propos de A Corner in Wheat de D. W. Griffith, mais j’aurais pu choisir le livre entier. Färber n'est pas quelqu’un que l’on cite, il faut le lire. Si j’ai choisi cette phrase, c’est parce qu’elle s’applique non seulement au film de Griffith, mais aussi à Färber lui-même. Alors que le cinéma et ce que l’on écrit de nos jours à son sujet m’apparaissent d’habitude comme une zone de flou exagéré, Färber me rappelle dans chacun de ses textes qu’il y a une réalité sobre derrière les images, les sons et les mots, tous ayant à voir avec le travail et le fait d’être humain.