Khleifi a réussi à incorporer au cinéma certains aspects de la vie des femmes palestiniennes. Il prend soin de laisser les forces de Farah et Sahar émerger lentement, même si c’est à un rythme qui risque de perdre le grand public qu’il mérite. Il déçoit délibérément les attentes suscitées en nous par le film commercial (intrigue, suspense, drame), en faveur d’un langage de représentation plus innovant et, du fait de sa congruence avec son matériel irrégulier et excentrique, plus authentique.