Votre film est donc avant tout une réflexion sur Je destin d’une culture nationale ?
Bien entendu. La trame policière de l’histoire ne m’a servi que de prétexte. Par ailleurs, La momie est un film que j’ai senti, et donc construit, à plusieurs niveaux.
Je ne veux pas faire du cinéma pour faire du cinéma. Non. Je veux dire certaines choses, totalement. Quand j’ai écrit mon scénario, je n’ai pas pensé à un public, ni au facteur commercial ni aux critiques. Je vivais en France avec un sentiment de minoritaire et j’ai voulu vomir des choses que j’avais sur le cœur. Oui, oui, vous pouvez l’écrire : Soleil Ô est un vomissement.