New York, Geneva, Hong Kong, and Amsterdam are hubs of the global economy, where money flows abundantly. In the streets of New York, behind the polished facades of stock exchanges and banks, poverty prevails. No one escapes the myth of King Dollar: the poorest fight among themselves to survive, share stories of their (unattainable) dreams, and we meet businessmen who present their financial philosophies in their offices. Tangible labor is hidden behind the myth of unlimited growth.
NL
“I Love $ kan gezien worden als de zoektocht naar een samengesteld en compact beeld van de wereld, gezien door het prisma van het geld. Een zoektocht waarvan de abstracte kant naar voren moet komen. Maar die abstractie raakt toch aan het fysieke en mentale leven van mensen, en de zoektocht naar het abstracte wordt de zoektocht naar een beeld dat opeens levend en belangrijk is.”
Johan van der Keuken1
- 1Johan van der Keuken, “Meanders,” vertaald door Veva Leye, Trafic n° 13, winter 1995, 14-23.
FR
‘‘Je pense souvent que la chose importante dans la composition d'un film, c'est l'étude du swing. Je pense au titre d'une composition de Duke Ellington : It don't mean a thing if it ain't got that swing. Je suis tout le temps conscient du problème du rythme ; je sens parfois que je le perds, d'autres éléments sont si forts qu'on n'y arrive simplement pas. Le contenu prend le dessus sur le rythme. Il y a une très grande tension dans ce genre de filmage - c'est le cinéma du réel qui fait ça - il y a des morceaux de réel qu'on n'arrive pas à sculpter. Il faut les admettre tels qu'ils sont. Joris Ivens le disait : tu ne peux pas toujours être le patron. Il accepte ça. Ces questions de rythme qu'on ne peut traiter qu'expérimentalement sont très intéressantes. Je crois que dans le film que je fais sur l'Inde, où il n'y a pas tellement de charge explicative, je suis plus libre rythmiquement. J'avais envie de retrouver le plaisir sans trop de choses sur le dos. Dans I Love $, il y a des passages où les objets sont échangés entre eux, où c'est très rythmé, j'en suis assez content. Ca décolle tout seul. C'est assez satisfaisant quand ça se fait.’’
Johan van der Keuken1
- 1Johan van der Keuken, Le petit dictionnaire de van der Keuken